Christophe Rabut

Mathématiques et mathématiques appliquées en école d'ingénieur. Niveaux L1 à M2

"Des cours et des TD collaboratifs" Que ce soit du cours ou des exercices, la plupart des séances sont faites en travail collaboratif , c'est à dire en équipes de quatre. Ce travail en séance consiste à éclaircir au sein de l’équipe les points qui font difficulté à l’un ou à l’autre et à mettre en valeur et à approfondir les points importants. Le professeur répond aux questions formulées par les équipes, apporte des compléments lorsque nécessaire. Le travail en équipe est normalement préparé par un travail individuel préalable (qui peut avoir lieu en séance ou avant la séance, mais en général en travail « à la maison »). Ponctuellement des « Cours de Synthèse et de Structuration » apportent de la cohérence intra- et extra-matière, et donnent du recul aux étudiants. - Un « Problème de Positionnement-Motivation » contextualise en amont la matière qui sera ensuite étudiée et sert de « teasing » auprès des étudiants. Il s’agit donc d’une pédagogie collaborative originale, sans partage des tâches, directive et attentive à l’assimilation du cours, très guidée (« vous devez étudier telle partie du document », « faire tel ou tel exercice »). Le cours est étudié en tant que tel au sein des équipes, avec, à la demande, l’aide de l’enseignant. Ces séances sont très profitables, en particulier en termes de motivation, compréhension, assimilation, mémorisation. Les élèves sont actifs et ne se contentent plus de regarder le professeur travailler. Ils apprennent à lire un document scientifique, à écouter les autres et à leur répondre dans leur registre, à travailler et à chercher ensemble. Sauf à appeler « classe inversée » toute méthode qui demande du travail personnel de préparation, la méthode PEG n’est pas vraiment une méthode de « classe inversée », car le cours et les exercices sont étudiés et approfondis en séance. Le travail personnel préalable a pour but de rendre le travail en séance plus rapide et plus efficace. A noter que pour les TD l’enseignant n’a en général pas besoin de faire une correction complète, mais plutôt une correction conceptuelle, laquelle, focalisée sur les points clefs est la plupart du temps suffisante.